top of page

Exercice d'écriture : décrire une personne exerçant un métier difficile et fatiguant

A ma mère, cette héroïne de tous les jours qui traverse toutes les difficultés qu'implique le métier d'institutrice.

A tous les professeurs des écoles, qui sont souvent bien trop sous-estimés derrière leurs piles de corrections.

Respect et courage à vous tous !



Tous les matins, cette professeure des écoles devait se lever tôt, malgré la fatigue et la mauvaise nuit qui s'achevait, réfléchissant au nouveau protocole qui venait de sortir à 21h et applicable dès le lendemain.

Le réveil la tirait d'un sommeil doux et profond dans lequel elle venait juste de sombrer.

Elle se levait sans rechigner, réprimant des bâillements d'épuisement, animée par ce même entrain pour ce métier qui la passionnait malgré les conditions de plus en plus invivables.

Elle enfilait son masque sur son visage cerné -désormais elle le portait 6 heures par jour car on l'y obligeait. Mais c'était le prix à payer pour tenter de ne pas attraper ce virus mortel qui circulait là où on l'envoyait sans considération pour sa santé et ses efforts considérables, qui semblaient toujours passer aux oubliettes.

Puis elle s'installait sur son petit bureau qu'elle désinfectait vigoureusement. Au contact de l'alcool ses mains douces s'asséchaient et devenaient fébriles.

Sans y prêter attention elle déballait ses affaires et accueillait les enfants en souriant, derrière ce masque qui comprimait sa respiration.

Elle les enseignait avec la même passion qu'il y a 20 ans, quand elle avait commencé ce dur métier. Cependant elle était chaque jour un peu plus minée et fatiguée après ces dures journées de travail.


Après 6 heures de cours intenses et de discipline envers les non-éduqués de sa classe qu'elle devait sans cesse reprendre, sa bouche était sèche d'avoir trop parlé.

Alors, après les rendez-vous de parents inquiets des difficultés de leur enfant qui remettaient en cause son travail soigneusement préparé, elle rentrait chez elle et corrigeait la pile de cahiers et de feuilles qui s'amoncelaient sur la petite table du salon. Puis elle s'endormait dans son lit douillet qu'elle était heureuse de retrouver, après de longues heures à réfléchir à son travail et à ces enfants qu'elle devrait aider le lendemain et qui ne quittaient plus son esprit.


Peut-on vraiment qualifier ces enseignants de fonctionnaires qui ne foutent rien ?

Posts récents

Voir tout

écrire

Une pluie diluvienne s’abat sur les carreaux à mesure que ses doigts tracent dans le cahier. La pièce est plongée dans une semi obscurité. Seul son souffle apaisé se fait entendre. Les yeux rivés sur

,n.PNG

Bonjour et merci pour ta visite !

Ce texte a été écrit par moi, passionnée de lecture et d'écriture!

Pour recevoir
toute mon actu

Merci pour votre envoi

  • Facebook
  • Instagram
  • Twitter
  • Pinterest
bottom of page